Pastel, carton. 50x80 2010

Irina Alaverdova, une âme russe à Paris

Huile, toile 90x120,2012

Le monument à Nicolas I. Saint Pétersbourg

« Je suis née à Moscou. Mon arrière grand-mère et ma grand-mère sont nées et ont vécu toute leur vie à Moscou.

J’aime Moscou, parce que c’est ma maison. C’est aussi les gens que je croises, comme on croise les siens chez soi.  Je l’aime également en tant que peintre. Malgré tous ces changements qu’elle a subi, il lui reste des îlots : le cercle des boulevards, Taganka, où dans l’ancienne maison du Conseiller d’Etat Véritable P.G. Chelapoutin, j’ai vu le jour, les quais de Yauza, Kadachevskaya, le fleuve Moskva et son île principale Krasnyi Oktiabr. Juste en face se trouve l’extraordinaire maison du cheminot Perzev, construite en quatre mois au début du XXème siècle. Ses émaux ont été réalisés par des étudiants de l’école de Sourikov, dans les ateliers construits spécialement pour ces travaux. Un siècle après ces émaux ont gardé leur fraicheur intacte …

Née à Moscou dans une famille d’artistes, j’ai suivi ma vision de la vie et je suis devenue peintre. J’avais peur de ne pas correspondre et de ne pas être à la hauteur de ce grand nom Peintre. Car je pense qu’un peintre, à travers ses oeuvres, forme et change la conscience de ses spectateurs. Qu’il est responsable des images qu’il apporte dans ce monde : à la société en général et à chaque personne en particulier.

Mes années d’études, d’évolution, de recherches se sont transformées en projets, en expositions en Russie, à Monaco, à Nice, à Zurich et à Paris. De l’amour à l’architecture. De Saint-Pétersbourg à Paris, ce sont les villes où l’architecture joue une mélodie, en rythmant les toits, en tournant les quais, en se perdant dans leurs perspectives pointues. De la musique de Bach, sur laquelle j’aime travailler, est née la série « le Clavier des boulots de Bach », où l’allée réelle des boulots s’intègre dans l’harmonie de la musique. De mon envie de montrer le blanc, sans utiliser la couleur blanche, est créée la série de peintures sur Souzdal blanc, où en hiver sous le soleil blanc dans le ciel blanc la neige blanche couvre les églises blanches.

Ensuite c’est Paris qui a envahie mes peintures : Paris blanc, Paris perlé, Paris nacré. Il est entré dans ma vie avec des nouvelles expositions, des nouvelles personnes, des nouvelles idées d’artiste, des nouveaux projets et des nouveaux aperçues du nacré.

Mon élément le plus fort est la Couleur : sa perception, la transmission de l’information à travers la couleur, l’harmonie de son utilisation qui fait naître à l’intérieur du spectateur un ressenti d’équilibre, d’harmonie et de force de la création.

Comme la musique qui vit le temps qu’elle sonne, les toiles vivent quand elles sont présentes dans notre quotidien, dans nos maisons, quand elles jouent pleinement leur rôle d’échange de l’énergie avec son spectateur : couleur – oeil – couleur – âme. »

Irina Alaverdova

Par cette première publication, nous débutons notre projet de collaboration entre la peintre Irina Alaverdova et . Avec un grand plaisir, nous te présentons sur nos pages, Lecteur, une première exposition de ses tableaux. Peints à l’huile et au pastel à SaintPétersbourg, Paris ou Nice.

Tous ces tableau peuvent être acquis. Si votre choix porte sur l’un d’eux, faites nous le savoir en remplissant le Formulaire, nous vous contacterons rapidement.

Ирина Алавердова

La Parisienne. Plus qu’un style, c’est un état d’esprit.

Photo Thomas Madrid

Photo Thomas Madrid

Paris, ville lumière, capitale éternelle du romantisme, est l’écrin quotidien de la Parisienne intemporelle. Parfois fière, toujours belle et définitivement libre, la Parisienne se joue de modes et arbore une élégance indiscutée.

Comme le disait bien Inès de La Fressange, « il n’est pas nécessaire d’être né à Paris pour incarner La Parisienne. Plus qu’un style, c’est un état d’esprit ».

Le temps d’un shooting au cœur de la capitale, devenez vous aussi une Parisienne dans des lieux mythiques comme le Palais Royal, la cour carrée du Louvre, la Place Vendôme ou encore la Tour Eiffel. C’est avec beaucoup d’amusement que j’ai testé cette balade en compagnie de mon partenaire, Thomas Madrid, pour vous !

Ce photographe parisien saura immortaliser votre passage dans la capitale française au cours de prises de vue créatives. Thomas vous accompagnera au travers d’un parcours cinématographique dans l’esprit Nouvelle Vague ou plus moderne et vous transformera l’espace de cet instant, à l’instar d’une Marion Cotillard ou d’une Charlotte Gainsbourg mythiques, en vraie parisienne So chic.

Envie de tester avec nous cette nouvelle aventure de ? Décrivez nous vos souhaits et laissez nous vos coordonnées en remplissant le Formulaire.

Thomas Madrid, photographe parisien, co-fondateur de l’agence photo SETandSEE. Parmi ces références : Colette, Festival de Cannes, Nike, Le Fouquet’s, Hôtel du Louvre, General Motors, Samsung, Oberthur, Le Cab, Carl Zeiss … EvaComInParis et prochainement Vous !

Les sculptures dansantes du Maître Pinsel au Louvre

On l’appelle le Michel-Ange ukrainien. Une exposition des oeuvres de Johann Georg Pinsel, un sculpteur du XVIII siècle de la Galicie sera présente au Louvre dès le 22 novembre 2012. La plupart de ses travaux se trouvent en Ukraine occidentale et dans les collections du monde entier.

On constate que plus la personne est intellectuellement ouverte et riche, plus elle reflète les traits de sa propre culture. Voilà pourquoi « un génie, du point de vue psychologique, est profondément national ».

En même temps, il existe des auteurs qui dépassent toutes les frontières et agissent dans un espace culturel humain global. Ce sont des personnes énigmatiques, qu’on considère « les siens » dans des cultures et des pays différents. Le paradoxe est que leurs noms ont été parfois oubliés durant des siècles entiers et qu’on les retrouve par hasard. C’est de cette manière que nous avons découvert le nom de Johann Pinsel, un des artistes européens les plus mystérieux. Ce sculpteur de Buczacz intéresse aujourd’hui le Louvre qui se prépare à exposer une trentaine d’oeuvres du Maître. D’après les experts en Histoire de l’Art, il n’existe pas en Europe des analogues de ses travaux.

« Le temps est venu de transcrire le nom de Johann Pinsel au partimoine de la culture mondiale » -nous dit Vira Stetzko, experte de l’Histoire de l’Art à Ternopil, qui étudie ses oeuvres depuis les années 80. Les chercheurs ayant retrouvé et rassemblé les oeuvres du Maître, ont constaté un dynamisme de la sculpture jusqu’au présent inconnu. Son style chevauche la tradition des sculptures tchèques ou bavariennes et on y retrouve une influence du baroque italien. On ressent que l’artiste a été proche des oeuvres de l’époque de la Renaissance et qu’il a hérité, en particulier, le style de Lorenzo Bernini et de Michel-Ange. On y retrouve aussi l’influence de l’art gothique, des traditions de la boiserie ukrainienne et même des arts byzantins. En même temps, l’artiste ne restera pas enfermé dans ce cadre, il dépassera ses précurseurs en créant un tout nouveau baroque expressif.

Nous n’avons pas beaucoup d’éléments nous permettant de retracer sa bibliographie exacte. Il en existe trois versions : la première « patriotique » dit que l’artiste ukrainien ou polonais revenait, comme Grigoriy Skovoroda, sur ses terres natales après plusieurs années de voyages ; la deuxième « germano-tchèque » considère que Pinsel, originaire de Bohème, de la Bavière ou de Suisse, cherchant à s’instruire, part en Italie et après, pour des raisons que nous ne connaissons pas, s’installe en Galicie ; la troisième « italienne », dans laquelle Pinsel florentin ou vénitien entreprend un voyage à travers Vienne, Munich et Prague jusqu’à Lviv. Mais ce ne sont que des hypothèses.

Les plus grandes collections des oeuvres du Maître se trouvent au Musée des Arts Sacrés de Pinsel (Lviv, 2 place Mytna) et au Musée régional de Ternopil  (Тernopil, 3 place Mystetztv), mais aussi à Ivano-Frankivsk, dans les fonds du Musée national de Lviv et dans le Musée National de Bavière.

Johann Georg Pinsel reste une énigme. C’est l’avenir qui nous dévoilera ses secrets. Aujourd’hui ce sont ses oeuvres qui témoignent. Sur l’épaule de sa « Allégorie du Courage » nous découvrons un portre-masque plein de tragédie dramatique. Si nous nous basons sur les traditions des artistes de la Renaissance où les auteurs introduisaient leurs propres traits dans leurs oeuvres, nous pouvons supposer que le Maître nous a laissé son image.

Julia LEV,

d’après les récits de Volodymyr Moroz, sources :  www.risu.org.ua

Roi Lear et DakhaBrakha à Paris

C’est, sans doute, l’événement le plus marquant dans la vie culturelle ukrainienne d’automne 2012 à Paris. Le théâtre de Kyiv « Dakh » de Vlad Troitskiy et le groupe « DakhaBrakha » amènent à la capitale française une version inédite du Prologue du Roi Lear de Shakespeare.

« Ne cherchez pas à retrouver l’histoire du Roi Lear et encore moins les mots de Shakespeare dans ce spectacle sans paroles venu d’ailleurs. Tout en musique, tout en frôlements et tout en masques. Une rêverie autour de la célèbre pièce, comme un vestibule qui donnerait sur la porte gardant l’histoire de ce roi qui veut partager son royaume entre ses trois filles. Le spectacle est une dérive vaporeuse, musicale et visuelle, autour des thèmes de la pièce. Et puis il y a la musique très prenante de « l’ethno chaos band » Dakha Brakha, qui nous entraîne sur des landes incertaines, au coeur d’errances pleines de légendes. »

Profitant d’un accord avec le Théâtre Monfort, EvaComInParis invite les membres du réseau culturel ukrainien à voir le spectacle du 28 novembre au 7 janvier  2012 au Théâtre Monfort avec des tarifs préférentiels de : 16 € (10 € pour les étudiants). Laissez votre commentaires et vos coordonnées sur la page « Me contacter » pour recevoir le code de réservation promotionnel.

A propos du metteur en scène :  « Le génie théâtral ukrainien…  » LE MONDE

A propos du groupe:

DakhaBrakha is world-music quartet from Kyiv, Ukraine. Reflecting fundamental elements of sound and soul, Ukrainian « ethnic chaos » band DakhaBrakha, create a wold of unexpected new music. The name DakhaBrakha is original, outstanding and authentic at the same time. It means « give/take » in the old Ukrainian language.

« Справжнє! В кольорі, в русі, в музиці, – в усьому. Хай квітне Украіна! Бо лише на цій землі від давен збрігається те, що розумом не охопиш, – проте серцем відчуєш… Сакральна, а відтак вічна врода твоя Земле… А з усіх земель-повітів твоїх, пуповина Твоя тутоньки, – серед ось цих ланів, гір та дібров. Хай Бог милує тих, що Тебе плюндрують, та на Тебе зазіхають, – бо кара їхня неминуча, як вода на весні… Квітни щороку, земле моя, – Україна! Квітом наливайся, плодами роди та процвітай… » Дмитро Безрук
Au plaisir de vous retrouver au spectacle,
Julia LEV