Taras Chevtchenko sur la scène de Lviv

Taras Chevtchenko est un poète, peintre et humaniste ukrainien. Considéré comme le plus grand poète romantique de langue ukrainienne, il est une figure emblématique dans l’histoire de l’Ukraine. Taras Chevtchenko marque le réveil national du pays au XIXe siècle. Sa vie et son œuvre font de lui un véritable icône de la culture ukrainienne.

Chevtchenko Tarass

Cette année pour célébrer les 200 ans de l’anniversaire du grand poète, le théâtre national académique de Lviv met en scène son drame « Nasar Stodolia ».

Les événements se passent à la fin du XVIIsiècle. Ce n’est pas un hasard que cette période dans l’histoire de l’Ukraine a été appelée  « la ruine ». Car, comme le dit le proverbe : « Depuis Bogdan (Khmelnitskiy) jusqu’à Ivan (Mazepa) il n’y avait plus de Hetman en Ukraine » (від Богдана до Івана не було Гетьмана). L’histoire glorieuse des Cosaques reste dans le passé laissant la place à la société où règne l’opportunisme et l’envie de s’enrichir par n’importe quel moyen.

C’est une histoire d’amour lors du déclin des valeurs humains. Attiré par l’argent, le personnage principal du drame, Khoma Kytchatyi fait tout son possible pour arranger le mariage de sa fille Galyna avec un riche colonel. Il ne respecte pas le serment donné au jeune cosaque Nasar Stodolia, à qui il avait déjà promis sa fille auparavant…

200 ans plus tard ce drame réveille les questions éternelles : Le bien combattra-t-il le mal ? dans la société, à la maison, à l’intérieur de chacun ? Les serments, les vraies valeurs et les sentiments purs trouvent-ils leurs places ?

Mis en scène lors des fêtes de Noël, la pièce nous réjouit par les chants traditionnels.

de Lviv, Julia LEV

Les Cosaques Zaporogues : entre la mort et le mariage

En lisant les anciens textes, nous constatons que les Cosaques Zaporogues possédaient un système juridique précis et bien structuré. Cependant, certaines coutumes peuvent nous paraître aujourd’hui exotiques ou humaines. Voici en exemple. A toi, Lecteur, de décider.

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Les Cosaques Zaporogues respectaient les anciennes traditions slaves : un condamné à mort pouvait être gracié. Il suffisait qu’une jeune fille ou une jeune femme célibataire se prononçait  prête de le prendre pour époux.

Des histoires confuses et dramatiques se produisaient parfois. Voici une anecdote que la fin du XVII siècle nous remonte. Les cavaliers escortaient un cosaque condamné à mort  près du village de Baturine. Soudainement, une jeune fille, le visage couvert par une voile, traverse la route du convoie et déclare en haute voix devant tout le monde son envie de prendre le malheureux pour époux. Le convoi s’arrête et le cosaque demande à la jeune fille de retirer sa voile. Une minute après il prononce : « Je préfère mourir. Reprenons la route ».

d’après les recherches de Michail Pavlov pour Pravosuddia

Savoir plus : Les Cosaques Zaporogues écrivant une lettre au Sultant de Turquie